Description
“La criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts est l’une des urgences environnementales à laquelle il faut faire face pour éviter que la République Démocratique du Congo perde sa place de “pays solution” aux problèmes écologiques de l’heure. C’est ainsi que dans l’analyse qu’il fait des incriminations et les sanctions formant la catégorie de la criminalité liée aux espèces sauvages, fauniques et aux forêts gouvernées par les mêmes théories générales applicables à toutes les infractions et soumises aux mêmes principes sacrosaints du droit pénal général, l’auteur ne manque pas de relever l’impasse qu’accuse ce domaine répressif marqué par la technicité et la complexité du droit de l’environnement en général et sujet de plusieurs critiques d’ordre théorique et pratiques auxquelles il n’arrive pas encore à répondre. En effet, bien qu’ayant une existence formelle, le droit pénal congolais de l’environnement souffre, de manière notoire, d’une ineffectivité dans son quotidien judiciaire. Augustin NGUMBI tente de trouver une explication à ce problème en stigmatisant, entre autres, le manque de formation spécialisée en amont sur le plan académique.
Partant de cela, il me revient de constater que cet ouvrage vient alors à propos pour permettre aux acteurs impliqués dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts de trouver des outils indispensables à leur travail” (Jean-Paul SEGIHOBE, préface). À propos de l’auteur :
Augustin NGUMBI AMURI est professeur à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa. Il est membre des départements de Droit pénal et Criminologie, et de Droit de l’Environnement et du Développement Durable. Il exerce les fonctions de Secrétaire chargé de la recherche dans ce dernier département. Il est également titulaire d’un diplôme de Maîtrise en Conservation des espèces commercialisées à travers la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), obtenu à l’Université International d’Andalousie en Espagne. Ses domaines de recherche portent principalement sur le droit pénal spécial, le droit pénal et la procédure pénale militaire, le droit de l’environnement et du développement durable, le droit informatique et des télécommunications, la cybercriminalité, l’éthique et la philosophie de l’environnement, et la socio-anthropologie de l’environnement.
